Une famille nombreuse : les Orchidacées
L’orchidée, je devrais dire les orchidées nous fascinent tous!
Famille: Orchidacaé elle contient des milliers de variétés colorés, de tailles et de formes extrêmement différentes presque partout sur la planète. Environ 300 vivent en Europe. Certaines préfèrent les airs, d’autres les sols pour vivre et se reproduire. Elles s’accoutument de presque tous les biotopes, des forêts tropicales humides et chaudes aux terres fraîches de nos sous bois, des terres arides au froid des prairies de montagnes, des sols calcaires aux sols argileux ,même en tourbière, chacune y trouve se dont elle a besoin!
Nous en connaissons et achetons régulièrement chez les fleuristes comme les #Phalaenopsis, Dundrobium, #Cymbidium, #Oncidium, vous pouvez en retrouver quelques unes dans ma boutique en ligne ou moins connues comme les #Vanda ou #Cattleya encore discrètes dans nos maisons..
D’autres, nous sont totalement étrangères même si parfois elles poussent tout près de nous! Aujourd’hui, je me suis intéressée à 2 de ces inconnues qui poussent pourtant presque sous nos pieds!
Le Sabot de vénus ou encore « Paphiopedilum » bien reconnue dans ses versions cultivées en serres, aux couleurs chatoyantes et inhabituelles! Vertes, jaune citron, violet, chocolat… Néanmoins il pousse aussi à l’état sauvage en moins coloré parfois mais tout aussi spectaculaire tant il prolifère lorsqu’il trouve un terrain favorable
Moins commercialisé que le Phalaenopsis le roi de nos demeures, la Vanda très recherchée des connaisseurs, le Dundrobium , peu chère, ou le même que le Cymbidium d’une durée de vie longue et qui refleuri presque toujours d’une année à l’autre, le Sabot de Vénus n’est pas si spectaculaire car il ne dispose que de peu de feuillage mais j’en aime son port particulièrement élégant il semble nous regarder dans les yeux!
Leurs cousines de nos forêts sont plus pales, plus petites et fines, moins imposantes mais, tout aussi surprenantes!
Quelle chance de pouvoir en découvrir au détour d’une clairière ou en sous bois…Ouvrez l’œil, regardez les de près et admirez les stratagèmes dont elles font preuve pour attirer les insectes, par leur formes, leurs dessins ! Mais si vous avez la surprise d’en observer dans la forêt…ne les arrachez pas, déterrez en, un plan soigneusement sans détruire leurs rhizomes !

En parcourant dans nos prairies, nos sous bois(de hêtre le plus souvent) et lorsque vous randonnez en basse montagne vous aurez peut être le plaisir d’en découvrir d’autres encore. Toutes « construites » sur le même modèle et pourtant si différentes!
Les orchidées sauvages!
En voici quelques une plus ou moins connues que vous aurez peut être la chance de croiser sous nos latitudes! Ce livre est toujours en vente sur Amazon.

Petit point de botanique.
Comparons une fleur de sabot de vénus et un fleuron phalaenopsis
Sabot de Vénus
Comparez!
Toutes les orchidées, cultivées ou sauvages se composent d’un label (destiné à être une « plateforme aux insectes qui leur rendent visite!), une colonne ,petite boursouflure d’ou provient le parfum, un réceptacle pour ses organes reproducteurs, 2 pétales plus ou moins longs, identiques (et parfois encore différents) et de 3 sépales qui jouent souvent les illusionnistes pour attirer les insectes, se parant de mille et une couleurs, dessins et formes absolument fabuleuses mais toutes respectent le même schéma ! Ouvrez les yeux!
Phalaenopsis
Fleuron de Phalaenopsis
Un cas à part!
Une orchidée non épiphyte, la Néottie surnommée aussi « mangeuse d’arbre » pour son rapport si intime avec leurs racines !Elle vit en symbiose totale avec eux et les champignons qui lui procurent les nutriments essentiels à sa vie! Bel exemple de partenariat végétal!
Néottie Néottie naissante
Car contrairement à ses cousines épiphytes (vie sur), qui pour la plupart, grandissent accrochées souvent en hauteur, sur les branches d’arbres, profitant de la photosynthèse et de la chlorophylle pour croître à l’abri du soleil sous des feuillages épais, la Néottie pousse, elle, dans le sol, sans lumière! Elle possède des organes lui permettant de passer la mauvaise saison enfouie dans le sol. La Néottie est donc inapparente au cours de quelques mois de son cycle annuel (c’est un géophyte à rhizomes, dépourvu de chlorophylle). On la dit aussi « saprophyte », elle se nourrit en effet des matières organiques situées dans sol :champignons, humus, feuilles décomposées…
Elle rentre dans la catégorie des espèces de la classe des herbacées vivaces, vraiment un cas à part!.

La Néottie désignée « Nid d’oiseau« , tant ses racines s’entremêlent, dans un mouvement complexe tel un nid autour des racines des arbres est présente dans nos forêts du Pays Basque, parfois même dans les prairies de montagnes. Son biotope préféré: nos sous- bois, en particulier des #forêts de hêtres. Un passionné de nature et de montagne , j’ai nommé le bien connu @fmarmotte5, guide passionné de photos autant que de randonnée dans le 64 nous en a capturé un duo, dans une praire de nos Pyrénées. Merci de son partage.

En préparation un #atelier autour du rempotage et de la multiplication et de l’entretien de NOS orchidées! Vous souhaiteriez y participer…Laissez moi un mot, vos coordonnées afin d’en être avisé à temps!
La nature m’émerveille autant aujourd’hui que lorsque j’étais une petite fille. Chaque jour et surtout au début du printemps, l’odeur d’une herbe, d’un rameau sauvage de Lilas ou de Genêt, le parfum délicat d’un d’Iris, d’une Pensée ou d’un Narcisse me procure de délicieuses sensations….J’espère qu’il en est de même pour vous, si mon article vous à intéressé, comme moi, ouvrez grand les yeux, profitez de ce monde fascinant que nous connaissons peu, parfois nous passons tout près de petites merveilles!
N’hésitez pas à me racontez vos coups de cœur ou me posez des questions, à commentez !
A bientôt Véronique
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