Comme tout le monde, enfin de ceux qui apprécie la peinture contemporaine, je croyais connaître l’œuvre de #Bernard Buffet. Mais le superbe et très complet documentaire du réalisateur Stéphane Ghez sur Arte m’a prouvé le contraire!
Arte: »À partir d’archives rares, le film pénètre en profondeur l’œuvre du peintre – aujourd’hui revisitée –, dévoilant, au fil des toiles, sa puissance et sa cohérence. Surtout, il dessine un portrait tout en finesse de Bernard Buffet, à travers l’émouvant témoignage de Pierre Bergé, son premier amour, et celui de son fils Nicolas. »
Né au début du siècle, Bernard Buffet fut un des #peintres les plus connu, aimé, banni, et aujourd’hui un peu oublié!
Nous avons tous en tête ses paysages très graphiques de Notre Dame, des ponts et autres vues de Paris.
Mais connaissons nous ses petits ports, ses arbres, ses maisons de campagnes…
Les gratte-ciels de New York qui nous semblent encore plus grands, plus puissants encore sous son trait!
Nous pourrions reconnaître d’un seul coup d’œil son trait noir, précis, incisif sur le monde qui l’entoure!
Mais connaissons nous sa passion pour le Japon qui lui rends hommage dans le seul musée au monde qui lui soit consacré, forçant l’admiration du visiteur; plus de 2000 œuvres de Bernard Buffet y sont rassemblés.
Sa peinture fut empreinte de tristesse, de souffrance aussi. Ce n’est pas un peintre qui embellit, non au contraire il nous montre les faces cachées de la joie, du bonheur, de la lumière !
Bisexuel, il ose peindre l’intimité de deux hommes dès 1947, sans fausse pudeur, ce qui lui vaudra de nombreuses inimitiés, il vit alors avec Pierre Berger.
En 1958, il rencontre Annabel Schwob qui deviendra sa muse, l’épouse et la peins inlassablement durant plusieurs années.
Nous avons tous vu, admiré un de ses clowns tristes, noircit de traits épais et malgré tout si colorés, comme autant d’auto-portraits. Les catalogues, les magasins nous montrent aussi ses paysages, graphiques presque naïfs, déclinés aujourd’hui en mug, en cartes postales, posters et autres produits dérivés!
En fait, nous sommes tous capables aujourd’hui de déchiffrer sa signature, telle une griffure sur la toile, non pas cachée dans le bas comme le font la grande majorité des artistes, en tout petit.
La sienne fait partie intégrante de son motif.
Mais Bernard Buffet reste un artiste infatigable qui nous laisse tant d’œuvres à voir, que nous ne sommes pas près de les connaître toutes! Il à produit des milliers d’œuvres. Dès ses 15 ans il est reconnu comme étant un génie, il dessine, peins sans aucune difficulté apparente…jusqu’à la fin de sa vie ou il choisit, se voyant diminué par la maladie de Parkinson de se suicider à 71 ans dans son atelier après une dernière série de toiles autour de la mort.
La Ville de Paris propose une Rétrospective de l’artiste du 14 octobre 2016 au 26 février 2017 au Musée d’Art moderne. La dernière avait eu lieu en 1958! Il avait alors un peu plus de vingt ans et déjà une production suffisamment conséquente pour lui consacrer une exposition à sa mesure!
Les Fleurs Buissonnières 
24 novembre 2016 à 00.39
Dommage qu’il soit moins connu alors que ces oeuvres sont super
merci pour la découverte et le partage
passe une belle journée
bisous de Madagascar
Anita
https://femmeetinfos.wordpress.com
25 novembre 2016 à 00.39
Merci de cette visite et de ce commentaire en provenance de l’autre bout du monde!
25 novembre 2016 à 00.39
jtp
13 novembre 2016 à 00.39
Merci beaucoup pour ton très beau post – j’ai manqué le document d’Arte mais je vais le revoir en replay !
A Paris, je ne manquais jamais son exposition annuelle dans la Galerie qui avait l’exclusivité de son oeuvre – chaque année, un thème différent.
Mais l’année de la » corrida « , je n’ai pas supporté et j’ai dû quitter la galerie!
Une vie d’artiste, douloureuse – et maintenant Pierre Bergé qui ne dit pas que des gentillesses ( entretiens récemment sur France-Culture )
Merci encore – amitiés et bises – france 🙂
13 novembre 2016 à 00.39
Merci beaucoup France pour tout vos compliments, j’écris peu depuis quelques temps mais je pense m’y remettre 🙂 Amitiés Véronique