Nicolas FROPO de HABART… Artiste Peintre Dit #NicolasFROPO
« Lumières de solitude »
Un #peintre dont l’ œuvre me fait frissonner…Pourquoi ?
Son écriture à lui c’est la #peinture! Il nous y dévoile un peu de son histoire. Une histoire dure, ou la souffrance est présente, visible, palpable…Nicolas FROPO fut un grand brulé!
La mort fut proche. Il peint des corps fragilisés, évanescents, des corps (son corps à lui) qui souffrent et pourtant la vibration des couleurs que la vie va s’imposer…
Il est vivant, même si son corps, sa peau en portent des traces !
Sa peinture je la perçois comme la lecture d’un livre ouvert sur un passé douloureux ou se lisent la vie et mort ou s’affiche tour à tour ou ensemble, noirceur et lumière… Serait ce une lumière de renaissance? De vie ! Je la ressens comme ça.
Je vous propose de regarder cette vidéo magnifique ou il laisse transparaître ses émotions les plus intimes !
Dans la nature, dans son #atelier, il jette sur la feuille de papier, sur sa #toile, des couleurs à la fois pures et complexes. Des teintes douces, tendres et violentes… Tout peintre est sensible, certains plus que d’autres !
Noirceur d’un ciel d’orage, rouge sang, blanc aveuglant… C’est l’expression d’une explosion de frissons d’une âme profondément meurtrie!
Les blancs pales à peine bleutés, et pourtant si intenses, des nuages sombres, côtoient la profondeur des ténèbres…La vie est là, encore malgré tout!
Même ses bruns les plus intenses, les noirs les plus obscures semblent s’illuminer !
La lumière envahit la toile…tel un feu ravageant les ténèbres! Quelle est cette lumière?…Divine ?
Autre regard sur le monde
Mais que regarde t-il au sommet du faitage?Est il ange? Ou bien un petit d’ homme qui regarde … sa vie passée… ou future?
Pour parfaire ce court portrait de Nicolas Fropo de Habart, je vous propose un texte de lui que je trouve simplement magnifique et remplie d’espoir! La vie est là!
QUELQUES NOTES ÉPARSES QUI CEPENDANT…
Au loin, une silhouette s’en va dans l’éclat du matin…
Etait-ce hier, sera-ce demain?
L’horizon, comme embué, malgré la lumière naissante, semble incertain.
Pourquoi se quitter est-il si difficile ?
Sur mes lèvres, les mots se bousculent, presqu’ insignifiants, pour masquer l’émotion qui tout soudain, pourrait me submerger au delà de ce que je puis laisser transparaître, sans être totalement anéanti.
Se souvenir de la chaleur d’une main, d’un regard qui s’éloigne, d’un visage qui s’efface pour un temps…
Écarter de moi l’image de l’enfant d’autrefois, l’enfant perdu qui tremble encore lorsque s’annonce le départ, l’écarter avec douceur, cet enfant qui demeure au fond de moi.
Ne garder que cette joie d’avoir partagé ensemble l’écoute d’un morceau de musique, la découverte d’un paysage beau comme une esquisse réalisée au crayon.
Se dire au revoir simplement, avec la promesse silencieuse de se retrouver…
Croire encore à l’aventure, au lendemain. »
Écrit le 9 juin 2012 à 00:03
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A bientôt
8 mai 2015 à 00.39
Magnifiques paysages, Turner, mais aussi de Staël…
10 mai 2015 à 00.39
Oui Martine, effectivement on sent aussi la présence de Nicolas De Staël et pas seulement dans le prénom 🙂
24 avril 2015 à 00.39
L’esprit et la lumière de Turner…2 peintres tourmentés!