
Iris, ma fleur préférée!

Ma belle et très malicieuse chienne, tu à été celle qui durant 14ans m’a donné de la joie, des sourires, des fous rires, par ta curiosité insatiable, toujours en éveil, en recherche permanente de découvrir notre monde, aimant tous les gens, tes copains aussi sans restriction jamais!!!!

Tu m’a aidé, plus d’une fois à surmonter mes chagrins, mes crises de désespoirs lorsque j’ai tout perdu…sauf toi, toujours fidèle, toujours à mes côtés même lorsque nous avions faim, sans rancune!

Tu as été ma raison de vivre tant d’année dans les coups durs, désormais, sans toi, je suis désemparée, perdu, et me sens profondément seule, sans but.





Jean Ferrat en 1980 avait crée un texte, une musique pour Ouralou, qui m’avait fait émue, aujourd’hui encore je l’écoute en pensant à toi
Paroles de Oural ouralou
C’est dans l’aube chère à Verlaine
Que tu courais notre domaine
Humant l’air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyère
Sous tes pattes fraîches légères
S’élevaient comme une oraison
Berger des landes familières
Tu vivais digne et solitaire
Animal doué de raison
J’écris ce jour anniversaire
Où tu reposes sous la terre
À deux pas de notre maison
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
On voit souvent des souveraines
À la place des rois qui règnent
Rien qu’en posant leurs yeux dessus
Il faut se méfier du paraître
De nous deux qui était le maître
Nous ne l’avons jamais bien su
Tu vécus la vie parisienne
La nuit sur les quais de la Seine
Les music-halls et les tournées
Et cette vie qui fût la mienne
Il me semble que tu l’entraînes
À la semelle de tes souliers
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Jour après jour il faut l’admettre
Voir ceux qu’on aime disparaître
C’est ce qui fait vieillir trop tôt
Au paradis des chiens peut-être
Ton long museau à la fenêtre
Tu nous accueilleras bientôt
Au triple galop caracole
Je vois tes pattes qui s’envolent
Chevauchant l’herbe et les nuées
Le vent siffle dans ton pelage
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes années
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou.
Le temps passe…
Pas encore remplacée ! Ma peine, certes s’est atténuée, mais ta présence me manque toujours.
Tes copains m’attirent mais je n’ai pas pu franchir le portail de la SPA ou sont enfermés tant de poilus malheureux; lequel pourrait te remplacer ?
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